- au niveau du Haut-Rhin ,
- au niveau national dans le cadre du réseau FRANCIM ,
- au niveau international dans le cadre des réseaux européens et internationaux de registres de cancers : European Network of Cancer Registries (ENCR), Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC).
Eléments de méthodes
La présentation de ces indicateurs s’appuie sur les classifications utilisées au niveau national et international pour l’incidence à partir de regroupements issus de la CIM-O3 (Classification Internationale des Maladies en Oncologie, 3ème édition).
Les principaux indicateurs épidémiologiques pour décrire le cancer sont l’incidence, la prévalence et la survie.
L’incidence est le nombre de nouveaux cas survenant dans une population donnée pendant une période donnée.
L’incidence se décline en :
– taux d’incidence brut : c’est le nombre de nouveaux cas survenant dans une certaine population pendant une période donnée, rapporté à l’effectif de la population à risque pendant la même période. Il est généralement exprimé en effectif pour 100 000 personnes-années.
– taux d’incidence spécifique par classe d’âge : c’est le taux d’incidence brut calculé dans une classe d’âge donnée.
– taux d’incidence standardisé : l’objectif de la standardisation est de comparer l’incidence dans différentes populations en neutralisant l’effet de l’âge. Par exemple, si la population du Haut-Rhin est plus âgée qu’une autre population, le taux brut d’incidence pourrait être plus élevé dans le Haut-Rhin uniquement du fait la différence de sa structure d’âge. La méthode de standardisation directe a été utilisée, ce qui permet d’estimer le taux que l’on observerait dans la population étudiée si elle avait la même structure d’âge qu’une population standard dite de « référence » (population mondiale ou population européenne).
– ratio d’incidence standardisé : il est utile pour comparer les taux d’incidence standardisés de deux populations différentes.
La prévalence d’un cancer est le nombre de personnes atteintes par ce type de cancer à un instant donné dans une population donnée. Le taux de prévalence est calculé en divisant le nombre de cas par l’effectif de la population exposée.
La survie des personnes atteintes de cancer permet d’apprécier l’amélioration globale du pronostic, résultant à la fois des avancées thérapeutiques, ainsi que des actions mises en œuvre pour diagnostiquer les cancers à un stade plus précoce et pour améliorer leur prise en charge. C’est un indicateur essentiel pour évaluer le système de santé dans sa globalité et mesurer l’impact des politiques publiques en matière de prévention, de dépistage, et de soins.
La survie observée correspond à la proportion de personnes encore vivantes à un temps donné après le diagnostic, toutes causes de décès confondues. Cet indicateur ne distingue pas les décès selon qu’ils sont liés ou non au cancer étudié.
La survie nette est la survie que l’on observerait si la seule cause de décès possible était le cancer.