Indicateur clé pour l’observation et la surveillance épidémiologique des cancers, avec l’incidence, la mortalité et la prévalence, la survie permet d’apprécier l’amélioration globale du pronostic des personnes atteintes d’un cancer, résultant à la fois des progrès thérapeutiques et des actions mises en oeuvre pour diagnostiquer les cancers à des stades plus précoces et pour améliorer leur prise en charge.
La survie est essentielle pour évaluer le système de santé dans sa globalité et mesurer l’impact des politiques publiques en matière de prévention, de dépistage, et de soins.
Cette quatrième étude de survie, réalisée à partir des données des registres de cancers métropolitains du réseau Francim, s’inscrit dans les objectifs des différents Plans cancer et de la Stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030, en particulier l’axe relatif à la lutte contre les cancers de mauvais pronostics.
Elle est le fruit du partenariat entre le réseau des registres français de cancers (FRANCIM), le service de Biostatistique-Bioinformatique des Hospices civils de Lyon (HCL), Santé publique France et l’Institut national du cancer (INCa).
Cette nouvelle étude propose des estimations actualisées de la survie à 1, 5 et 10 ans après le diagnostic de cancer, ainsi que l’évolution de la survie depuis 1989. Pour la première fois des estimations de survie 20 ans après le diagnostic sont proposées ainsi que des estimations par sous-localisations anatomiques ou histologiques.
La synthèse des résultats présente les éléments essentiels de la méthode utilisée et se focalise sur les principaux résultats, publiés par ailleurs dans des documents distincts pour chaque localisation.
Les résultats détaillés sont disponibles sur le site de l’INCa et de Santé publique France.